Bizarrement, Ravel. Le déclic est venu avec Daphnis et Chloé, et depuis, sa musique me bouleverse. Dernièrement, l’orchestre a joué L’Enfant et les sortilèges, une œuvre incroyablement inventive que j’ai envie de faire écouter à mes enfants.
À mes débuts, j’ai joué le Requiem de Verdi sous la direction de Carlo Maria Giulini. Je ne suis pas croyante mais il possédait dans ses yeux une telle ferveur mystique qu’il nous a portés vers le ciel !
Ma sœur a commencé le violon et j’écoutais les cours sur les genoux de son professeur. J’ai voulu faire pareil d’autant que ma sœur est elle aussi devenue musicienne professionnelle.
J’en étais très fière car j’avais économisé pour me l’acheter : les Quatuors de Mozart par le Quatuor Amadeus (une version de référence). Je l’ai usé jusqu’à la corde mais je l’ai encore !
La Vie est belle de Frank Capra dont j’adore la happy end et la leçon d’optimisme.
Cela fait trois ans que je m’occupe avec Anaïs Benoit d’une classe de polyhandicapés avec l’association La Croix Faubin. Cette année, nous les avons initiés à la pratique d’un instrument, et voir leurs sourires et les résultats obtenus est toujours une intense source de satisfaction.
Je file dans un bar avec des membres de l’orchestre ! Il est indispensable de pouvoir décompresser : il y a tellement d’adrénaline durant plus de deux heures de concert que cela m’est absolument nécessaire !
Mon instrument date de 1840 et je pense toujours aux nombreux violonistes qui l’ont eu entre les mains avant moi.
Les derniers quatuors de Beethoven qui sont d’une grande modernité. En tant que tuttiste de l’orchestre, il est indispensable de faire de la musique de chambre à côté.
Outre l’acoustique, je trouve la salle visuellement magnifique. Avec ces nuages au plafond, la musique semble voler. Chaque fois que j’entre dans cette salle, c’est une source d’émerveillement.
D’avoir fait l’ouverture de la Philharmonie !
Celui de la Philharmonie. J’aime quand le public applaudit entre les mouvements car c’est le signe qu’il y a un nouveau public. C’est un enthousiasme qu’il ne faut pas réfréner !
Le thème des trompettes dans le finale du Concerto pour piano n° 20 de Mozart, qui ressemble à une blague. Mozart est le génie absolu ; il arrive à écrire une musique tellement sublime avec la plus grande simplicité.