Très bonnes d’autant que j’ai pu lier des contacts très facilement lors de notre tournée d’octobre en Chine.
Parmi les solistes qui ont joué avec l’Orchestre de Paris, j’ai une énorme admiration pour Martha Argerich ; une véritable artiste !
Le Sacre du Printemps pour être témoin du tumulte dans la salle. Et puis, la musique reste d’une telle modernité !
Les Métaboles de Dutilleux. C’est une œuvre peu connue du grand public, mais l’ambiance générale, les couleurs, l’orchestration qui met chaque pupitre en valeur n’ont d’égales que l’incroyable diversité des climats musicaux.
Deux en fait, Beethoven et Brahms, dans le sens où le second développe les idées formelles et expressives du premier. Brahms est un compositeur très lyrique et passionné !
Je n’ai pas vraiment choisi. Ma mère est devenue amie avec mon institutrice de maternelle, dont le mari était professeur de trombone…
J’ai eu la chance de jouer deux fois en Corée du Sud et le public coréen m’a impressionné par son écoute. Mais on se croirait dans un stade de foot sitôt la dernière note jouée !
Les films de Kubrick bien sûr, et notamment Shining. De la version remixée du "Dies Irae" de la Symphonie Fantastique de Berlioz dans le générique à l’utilisation du Lontano de Ligeti, en passant par les pièces de Bartók ou Penderecki, la musique est un des vecteurs essentiels de l’angoisse dans le film ! La bande originale est en soi déjà un chef-d’œuvre !
Antiquaire. J’ai une petite collection de montres des années 60, je porte en hiver un caban de l’armée américaine des années 50 et j’ai une vieille platine vinyle sur laquelle je passe des disques de rock anglais de la fin des années 60, comme Led Zeppelin, Pink Floyd !
Chostakovitch. J’ai joué la Symphonie n° 15 sous la direction de Guennadi Rozhdestvensky, et c’est un souvenir d’autant plus fort qu’il s’agissait d’un de mes premiers concerts avec l’Orchestre de Paris. Jouer ce grand solo, très exposé avec le tuba, qui prend de la force au fur et à mesure de la pièce, m’a donné le sentiment de remplir la salle à moi tout seul. Et Rozhdestvensky est une telle légende de la direction d’orchestre ! Il a connu Chostakovitch en personne !
Nous n’en avons pas beaucoup malheureusement. Mais je dirais : le Concerto de Henri Tomasi, très joliment écrit et orchestré.
Je reste à Paris, car je suis amoureux de la ville ! Tout me plaît, même les garçons de café qui ont pourtant si mauvaise réputation !