C’est un accomplissement et une fierté. Les musiciens ont été très accueillants. Il y a une grande exigence dans le travail mais c’est quelque chose qui vous tire vers le haut.
C’est comme un cocon qui nous protège quand on est sur scène. Le rapport au public est très fort, car nous aussi, nous entendons tout ce qui se passe dans la salle !
Les Trois romances pour hautbois et piano de Schumann, qui sont magnifiques et d’une grande profondeur. C’est le morceau qui m’a fait aimer le hautbois au collège.
Impossible avec l’orchestre, car les programmes changent chaque semaine. On doit toujours s’améliorer, toujours trouver de nouvelles choses…
"Qu’est-ce que vous faites à côté?" ; comme si être musicien ne pouvait pas être un métier !
Je les ai enlevés les uns après les autres pour ne retenir que l’essentiel : vérifier que j’ai bien ma boîte d’anches et mon petit pot d’eau.
L’antenne de l’école de musique a ouvert quand j’étais tout jeune. Je revois ma mère qui me pose la question quand j’avais six ans : "Veux-tu faire de la musique ?". J’y suis allé car mes copains y allaient, notamment la fille dont j’étais amoureux ! Chaque année, on me demandait si je voulais continuer ou si je ne préférais pas aller au football le mercredi après-midi, mais je n’ai jamais voulu lâcher !
Plutôt un répertoire : les œuvres pour quintette à vent sont souvent de petits bijoux. Notamment les Bagatelles de Ligeti, un chef-d’œuvre !
À ouvrir encore plus largement mes oreilles pour comprendre les personnes qui m’entourent. Il faut parfois savoir anticiper ce que mon chef de rang va faire.
Beaucoup de musique classique bien sûr, mais également de la vieille variété française et de la musique électro !
À une expo. L’exposition Martial Raysse à Beaubourg m’a beaucoup plu. J’ai toujours adoré l’art et je pratique un peu le dessin et la peinture même si cela reste un passe-temps.
La culture prise comme bouc émissaire. Il y a quelques mois, le statut des intermittents était sur la sellette alors que j’en étais alors moi-même un. Churchill a eu cette réponse géniale au moment où le Parlement britannique exigeait que les subventions aux arts et à la culture soient plutôt versées à l’effort de guerre lors de la Seconde Guerre mondiale : "Then what are we fighting for?". Pourquoi en effet combattre le Troisième Reich si ce n’était aussi pour se battre pour notre culture ?