Vincent Pasquier
Première contrebasse solo
Vincent Pasquier entre en 1978 au Conservatoire national
supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP), dans la classe de Jean-Marc
Rollez, où il obtient le Premier prix en 1982.
La même année, il intègre l’Orchestre de l’Opéra de Paris et
entame une série de tournées européennes et de concours internationaux. Il est
lauréat du Concours international d’interprétation musicale de Genève en 1983,
du Concours international de Markneunkirchen (ex-RDA) en 1985 et du Concours
international de Reims en 1988. Il donne de nombreux récitals avec piano ainsi
que des concertos avec orchestre et des master-classes en Finlande, Hollande,
Norvège, Espagne, Italie, Corée du Nord et en France.
En 1988, Vincent Pasquier est nommé contrebasse solo de
l’Orchestre de Paris. Il fait ensuite l’objet d’une dédicace spéciale du
concerto Contre-blanc-Basse du compositeur Gérard Masson.
Depuis cette date, il poursuit ses activités orchestrales, pédagogiques, de
musique de chambre et de récitals.
En 1990, il est nommé professeur au Conservatoire national
de région de Paris où il développe une classe de contrebasse dédiée au travail
du répertoire soliste et une classe de contrebasse orientée totalement vers le
travail du répertoire orchestral. En 1994, il est nommé professeur au CNSMDP,
d’où il démissionnera cinq ans plus tard.
Ses partenaires réguliers en musique de chambre sont :
Christian Zacharias, Augustin Dumay, Maria Jao Pires, Gérard Caussé, Raphaël
Oleg, Vadim Repin, Schlomo Mintz, Jean François Heisser, le trio Wanderer, les
quatuors Cherubini, Ysaÿe et Sine Nomine, l’Octuor Paris Bastille, François
Leleu, Michel Portal, Laurent Korcia, etc.
Il a enregistré de nombreux disques parmi lesquels le Quintette de
Dvorák avec le quatuor Sine Nomine, les Mélodies de
Roisenblath pour contrebasse solo, baryton et piano, la Sonate
Arpeggione de Franz Schubert, la Suite à l’ancien style de
Fryba et les Epigrammes de Kodály qui obtiendra un vif succès
auprès des critiques françaises et étrangères et la récompense de 4 diapasons
par le magazine spécialisé du même nom.