Le son respire beaucoup plus qu’à la Salle Pleyel. J’ai hâte de jouer les grandes symphonies de Bruckner et Mahler !
Toutes les symphonies de Mahler sont fantastiques à la trompette ! Notamment la Marche funèbre qui ouvre la Cinquième Symphonie de Mahler, dans laquelle la trompette solo porte tout le poids et l’atmosphère de l’oeuvre. Strauss et Debussy ont également écrit des phrases extrêmement expressives.
Comme tout trompettiste qui se respecte, Maurice André ! Certains ont commencé la trompette en autodidacte en écoutant seulement ses disques. Il a bouleversé l’image que l’on avait de la trompette.
Autrefois, la fin de la Symphonie fantastique de Berlioz faisait rire tout le pupitre de trompettes, car le son est tellement massif qu’on aurait dit des rafales de mitraillette ! Maintenant, j’ai dû vieillir, je m’y suis habitué !
Je l’ai rencontré ! Avec l’orchestre, nous avons eu la chance de côtoyer Henri Dutilleux lors des répétitions ; un très grand musicien, d’une exceptionnelle humanité...
Je garde un grand souvenir de la Symphonie lyrique de Zemlinsky que nous avions jouée avec Christoph Eschenbach. Une musique viennoise très proche de Mahler, avec des accords et une harmonie très modernes.
Excalibur de John Boorman. La musique de Wagner apporte une profondeur considérable ; c’est avant tout un film épique et guerrier mais je suis très sensible au mythe de la Quête du Graal et à la scène où le chevalier affronte son double et ses angoisses intérieures.
Avec l’orchestre, j’ai vraiment découvert le violon et le piano, et nous avons la chance de côtoyer des solistes de génie. J’écoute également beaucoup de musique de chambre chez moi car quand on sort d’une répétition, on a vraiment besoin de se "rafraîchir" les oreilles !
Je viens d’un milieu de musiciens amateurs de l’Est de la France. Tout ma famille jouait dans un orchestre d’harmonie. Pour moi, devenir trompettiste était évident ; je n’ai jamais rien voulu faire d’autre !
En Italie, près du Lac Majeur d’où est issue ma famille. Là-bas, je vis à l’italienne, loin du stress de la vie parisienne.