Esa-Pekka Salonen remplace Tugan Sokhiev qui ne peut assurer ces concerts en raison des contraintes sanitaires pesant sur le trafic aérien.
Grand spécialiste du XXe siècle, Esa-Pekka Salonen retrouve l’Orchestre de Paris pour un programme conçu comme un véritable hymne à l’orchestre.
Hommage à la musique française d’abord, et au talent d’orchestrateur de Ravel, avec Le Tombeau de Couperin, œuvre pleine de vitalité et de gaîté exploitant à la perfection les diverses nuances instrumentales, puis avec le fameux Concerto en Sol, requérant du soliste comme de l’orchestre lyrisme et virtuosité extrême dans un dialogue subtil et constant.
Esa-Pekka Salonen propose ensuite sa propre séquence idéale puisant aux trois suites que Prokofiev tira de son ballet shakespearien, Roméo et Juliette. Il y fait la part belle au drame dévastateur qui s’y joue, des grandes pages épiques aux mélodies cristallines, en passant par la grâce des danses tantôt évanescentes, tantôt endiablées.