La figure tutélaire de Saint-Saëns, patriarche du romantisme français, fait parfois oublier le virtuose du piano et l’amoureux des timbres instrumentaux que fut ce compositeur infatigable, à la technique hors-pair.
Lorsqu’on lui demanda une pièce pour « trompette mêlée aux instruments à cordes et au piano », Saint-Saëns plaisanta… Pourquoi pas "un morceau pour guitare et treize trombones" ? Mais le résultat, en 1879, fut une suite de danses rappelant la tradition illustrée par Rameau. Après le baroque et le néoclassique, c’est une création contemporaine de Florence Baschet qui clôt ce concert.