Nikolaï Lugansky joue Grieg

Concert avec entracte - fin du concert aux environs de 22h10

Un concert réjouissant à plus d’un titre ! 
Nikolai Lugansky revient à l’Orchestre de Paris après cinq ans d’absence, pianiste tout de sobriété et d’assurance, idéal pour Grieg. Exactement de la même génération qu’Eivind Gullberg Jensen, à qui le public de l’orchestre doit une éblouissante Symphonie n° 13 "Babi Yar" de Chostakovitch en 2007 et dont le talent se confirme puisque le Norvégien vient d’être invité par le London Philharmonic et fera ses débuts prochainement avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin. 
Quant aux œuvres, elles sont elles aussi étrangement proches : même époque, même âge pour Grieg et Tchaïkovski, qui s’appréciaient. Mais Grieg est déjà célèbre quand Tchaïkovski ose son premier opus symphonique, une œuvre à découvrir, loin des grandes fresques dramatiques.

Ce concert s’ouvrira sur une création du compositeur libanais installé en France depuis trente ans, Bechara El-Khoury. C’est un hommage au grand flûtiste français Jean-Pierre Rampal, disparu il y a dix ans en mai 2000 (mais on pourra aussi voir cet anniversaire comme le trentième de la création du concours de flûte qui porte son nom). Lui rendre hommage sous la forme d’une œuvre nouvelle, était une évidence, puisque, outre une activité discographie insatiable, Jean-Pierre Rampal fut aussi l’infatigable créateur des partitions de Jolivet, Poulenc, Tomasi, Bernstein, Penderecki...