Klaus Mäkelä

Directeur musical de l'Orchestre de Paris

Nommé dès juin 2020 conseiller musical de l’Orchestre, Klaus Mäkelä a été investi en septembre 2021 de la plénitude de ses fonctions de directeur musical. 
Dixième leader en titre, il succède ainsi à Charles Munch, Herbert von Karajan, sir Georg Solti, Daniel Barenboim, Semyon Bychkov, Christoph von Dohnányi, Christoph Eschenbach, Paavo Järvi et Daniel Harding.
Klaus Mäkelä est chef principal de l’Orchestre philharmonique d’Oslo, directeur musical de l’Orchestre de Paris et partenaire artistique du Concertgebouworkest.

Artiste exclusif Decca Classics, il a enregistré L’Oiseau de feu et Le Sacre du printemps de Stravinski avec l’Orchestre de Paris et l’intégrale des Symphonies de Sibelius avec le Philharmonique d’Oslo.
Avec l’Orchestre de Paris, Klaus Mäkelä dirige les ballets russes de Stravinski au Festival d’Aix-enProvence 2023 dans une collaboration spéciale avec trois cinéastes, créant un nouveau "pas de deux" entre la musique et l’image. Ces ballets sont également au centre de sa saison 2023/2024 à Paris, avec près de vingt concerts et un enregistrement de Petrouchka (Stravinski), Jeux et L’Après-midi d’un faune (Debussy) pour Decca Classics (parution le 8 mars 2023). 
Cette saison le voit aux côtés de nombreux pianistes, dont Bertrand Chamayou, Yuja Wang, Leif Ove Andsnes, Danill Trifonov, Alexandre Kantorow et Lang Lang dans un répertoire allant de Prokofiev et Rachmaninoff à Ravel, Chopin et Saint-Saëns.
Parmi les autres moments forts, citons les premières mondiales  d’Unsuk Chin et d’Anna Thorvaldsdottir et la première française de Superorganisms de Miroslav Srnka. Klaus Mäkelä ouvre sa quatrième saison en tant que chef principal du Philharmonique d’Oslo en août avec la Symphonie n° 2 de Thomas Larcher et la Quatrième de Mahler. Parmi les autres moments forts de sa saison norvégienne, citons la Septième de Chostakovitch, Le Château de Barbe-Bleue de Bartók et le Double concerto de Brahms qu’il dirige du violoncelle, aux côtés du violoniste Daniel Lozakovich. Lors de sa deuxième saison en tant que partenaire artistique du Concertgebouworkest, il offre, dans un même concert, Les Tableaux d’une exposition de Moussorgski associés aux Nuits dans les jardins d’Espagne de Falla et à L’Imaginaire de M.C. Escher de Hawar Tawfiq. Il dirige également la Troisième de Mahler et la Cinquième de Bruckner, dans un cycle célébrant le 200e anniversaire de la naissance du compositeur. Violoncelliste, il s’associe occasionnellement à des membres du Philharmonique d’Oslo, de l’Orchestre de Paris et du Concertgebouworkest pour des programmes chambristes. Il se produit également dans le cadre du Festival de Verbier aux côtés d’amis chambristes.

Des directeurs musicaux prestigieux

Charles Munch aura dirigé l’Orchestre de Paris à peine plus d’un an avant de décéder dans son sommeil lors d’une tournée avec la formation aux États-Unis.
Les débuts étaient alors marqués par un avenir incertain, rapidement éclairci par les figures de Karajan, puis Solti et très vite Daniel Barenboim, qui démontrèrent tous un réel désir de maintenir le nouvel orchestre en vie, et ce à un très haut niveau de qualité.

Charles Munch

(1967 - 1968)

Fondateur de l'Orchestre de Paris, Charles Munch a donné à l'orchestre sa personnalité : élégante et énergique. En un an il propulsa l'Orchestre sur le devant de la scène internationale, grâce à 2 tournées en Union Soviétique et aux États-Unis.

Herbert von Karajan

(1969-1971)

Les membres du Choeur principal sont des choristes expérimentés, rompus à l’interprétation des chefs-d’œuvre du répertoire symphonique choral. Ils se joignent à lui selon les besoins de la programmation.

Georges Solti

(1972-1975)

Grand romantique, George Solti met l'accent sur les œuvres françaises et allemandes de cette époque. Il ne resta que 3 ans et donna son dernier concert le 30 juin 1975, date de la première exécution pour l'orchestre de la Symphonie des Mille de Mahler, au Palais des Congrès. Il glisse, en partant, au violon solo de l’époque : "je vous envoie l’un de mes fils spirituels", désignant ainsi Daniel Barenboim.

Daniel Barenboim

(1975-1989)

Excellent pianiste et leader charismatique, il fut pendant 14 saisons à la direction de l'orchestre à qui il transmis sa générosité. Il est l'origine de la création du Chœur symphonique qu'il confie à Arthur Oldham. Le 14 juillet 1974, Place de la Concorde à Paris, la Symphonie n°9 de Beethoven sera donnée devant 60 000 personnes.

Semyon Bychkov

(1989-1998)

Admiré pour la précision et la simplicité de sa conduite d'orchestre, Bychkov place le compositeur au cœur des œuvres. Son tempérament et sa technique font de lui un interprète magistral, en particulier du répertoire russe.

Christoph Von Dohnányi

(1998 - 2000)

Disciple de Solti, il fut conseiller musical et Premier chef invité durant 2 saisons. Il dirigea une série de concerts pour l'orchestre principalement en collaboration avec le Théâtre du Châtelet.

Christoph Eschenbach

(2000-2010)

Assumant la double fonction de directeur musical pour l'Orchestre de Philadelphie et l'Orchestre de Paris, il emmena ce dernier sur des terrains plus contemporains, créant et produisant les œuvres de compositeurs tel que Dalbavie ou Berio.

Paavo Järvi

(2010-2016)

C’est avec Paavo Järvi que l’orchestre donne en janvier 2015 son premier concert à la Philharmonie de Paris. Pendant six saisons, il a programmé avec passion la musique française - qu’il a enregistré à plusieurs reprises avec l’orchestre. Pour la fin de son mandat de directeur musical, il dirige l’intégrale des symphonies de Sibelius. 

Daniel Harding

(2016-2019)

Le chef britannique Daniel Harding emmène avec lui la musique de son pays : Elgar, Britten, Birtwistle… Il insuffle son exigence et sa rigueur dans le grand répertoire germanique en inscrivant au répertoire de l'orchestre les grands oratorios de Schumann : les Scènes de Faust, Le Paradis et la Peri, Manfred, les Symphonies de Mahler, tout en invitant en résidence le compositeur Jörg Widmann.