Sur certains aspects techniques, cette salle surpasse les plus grandes salles du monde car elle profite de toutes les innovations modernes ! Sur scène, les musiciens partagent la même impression d’intimité que le public.
Je ne chante jamais sous la douche mais je passe mon temps à chanter pendant mes cours pour mes élèves ! Si on ne chante pas, on n’a pas d’oreille. Si on n’a pas d’oreille, on ne peut pas jouer du violon.
Une œuvre inspirée du Sacre du Printemps, mais démentielle, originale : Amériques de Varèse !
Depuis mes débuts à l’orchestre, j’ai eu la chance d’accompagner les plus grands violonistes du XXe siècle. Entendre la sonorité d’Itzhak Perlman, c’est extraordinaire, tout comme jouer avec Isaac Stern, Henryk Szering, Nathan Milstein, et prendre conscience de la magie de leur sonorité en live. On sent que la musique est l’oxygène de tous ces musiciens d’exception.
Bach bien sûr ! Vous entendez une seconde de musique, et vous savez que c’est lui.
Parmi les plus récents, Elektra de Strauss au Festival d’Aix-en-Provence. Esa-Pekka Salonen nous a fait travailler dans une détente absolue. Sa battue était tellement claire que les parties les plus ardues coulaient de source, et voir Patrice Chéreau au travail durant les répétitions était passionnant. Il était rayonnant, solaire, je ne savais même pas qu’il était malade.
Le public est toujours formidable car il possède une qualité merveilleuse : il vient au concert ! Il peut applaudir entre les mouvements, cela ne nous gêne pas, mais par contre, il pourrait éviter d’éternuer ou de répondre au téléphone !
J’étais parmi les acteurs du projet Demos, où j’étais en charge d’un groupe d’enfants qui avaient été retirés à leurs familles. Même si on le soupçonne, être confronté à une telle dureté de vie chez ces enfants, c’est un choc. Nous avons joué à la Salle Pleyel, fait des soirées spéciales avec eux. Certains de ces gamins étaient incroyablement doués. Ils prenaient leur violon comme s’ils en avaient joué depuis toujours !
À l’aéroclub, car j’ai mon brevet de pilote privé depuis 1983. Quand on est tout seul dans son avion et qu’on quitte la planète, la sensation est incroyable. Comme chez les musiciens, il faut savoir garder son sang-froid, avec une partition à respecter sauf qu’ici, c’est beaucoup plus dangereux !
Une petite cabane au-dessus de la forêt du Jardin des Philosophes à Kyoto !