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Ulysse Vigreux

Double bass

Ulysse Vigreux commence l’étude de la contrebasse avec Denis Rocher, puis avec Eric Wrobel au CRD du Val Maubuée où il obtient en 2006 un DEM d’instrument, de formation musicale et de musique de chambre. L’année suivante, il intègre le Conservatoire de Paris – CNSMDP dans la classe de Thierry Barbé et Jean-Edmond Bacquet, et obtient en 2010 son Diplôme de Formation Supérieure. Pendant ces années d’étude, il sera bénéficiaire d’une bourse de la fondation Meyer.  
Il remporte les premiers prix des concours de l’Association des Contrebassistes de France en 2005 à Lyon et en 2007 à Amiens. Il est également lauréat de concours internationaux, en 2008 à Wroclaw et en 2009 à Glasgow.
En musique de chambre, il s’est produit dans divers concerts et festivals (Giverny, Deauville...) aux côtés de Michel Strauss, Maria Belooussova, Rebecca Chaillot, Alain Meunier, Priya Mitchell, Gil Sharon, les musiciens de l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, le Quatuor Ébène...
Il participe à des concerts avec l’Orchestre national de l’Opéra de Paris, l’Orchestre national de Lille, l’Orchestre national de France ainsi que le Philharmonique de Radio France sous la direction de Jonathan Nott, Myung-Whun Chung, Kurt Masur, L.Renes, Philippe Jordan, Esa- Pekka Salonen...
En 2010, il intègre l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, dirigé par Tugan Sokhiev puis rejoint en 2012 l’Orchestre de Paris sous la baguette de Paavo Järvi.
Il devient contrebasse solo en 2018.

Interview

Une image fausse concernant votre instrument ?

Le grand public a parfois l’image d’un instrument lourd et maladroit alors que la contrebasse peut être très lyrique et chaleureuse.

Un compositeur au-dessus de tous les autres ?

Mozart, sans la moindre hésitation !

Un rêve récurrent ?

Un cauchemar, plutôt ! J’arrive en retard sur scène et sans ma tenue de concert…

Si votre contrebasse était un être vivant ?

Ce serait une femme, très proche, qui me ferait vibrer.

Des conseils pour voyager avec une contrebasse ?

Contrairement à ce qu’on pense, les contrebassistes sont souvent les mieux lotis : l’instrument, de par sa taille, est pris en charge par l’orchestre. Et quand je voyage seul, j’évite l’avion à tout prix !

Où peut-on vous trouver quand vous n’êtes pas sur scène ?

Je suis du genre hyperactif. Par exemple, je suis inscrit à l’École du Louvre en Histoire de l’art. Je fais trop de choses, et j’adore ça !

Votre rapport au jazz ?

J’adore cette musique, mais il faut s’y investir à fond. J’y viens peu à peu.

Une résolution récente ?

J’ai envie de m’ouvrir musicalement. et découvrir d’autres horizons, c’est pourquoi je reprends des cours en Allemagne auprès d’un grand professeur et c’est aussi l’occasion d’apprendre l’allemand !

Le compositeur qui écrit le mieux pour la contrebasse ?

Richard Strauss, bien que ses œuvres soient terriblement difficiles à jouer !

Un film que vous ne cessez de revoir ?

Barry Lyndon de Stanley Kubrick, un film magnifique. J’aime d’ailleurs toute la période du XVIIIe siècle.

Un rituel avant d’entrer en scène ?

Les contrebassistes n’ont pas la chance de pouvoir "chauffer" leur instrument en coulisse. Donc si vous apercevez quelqu’un sur la scène avant le début du concert, ce sera moi !