L’épisode VIII de la saga intergalactique Star Wars, Les derniers Jedi, perpétue la fable de la lutte contre la corruption politique et morale, avec en toile de fond le crépuscule de l’ordre guerrier et mystique des Jedi.
Si rares sont sans doute les spectateurs qui n’ont pas en tête la célèbre et sinistre "Marche Impériale", associée au funeste Dark Vador, l’occasion est moins fréquente de goûter les subtilités de la partition de John Williams, qui depuis l’origine a signé la musique de la saga. Un kaléidoscope de thèmes-personnages (Luke Skywalker, princesse Leia, Yoda) et de thèmes-notions (le "Réveil de la force", la "Marche de la résistance") structure à grande échelle la narration, dans la meilleure tradition d’un "space opera" qui a évidemment une dette envers Wagner. Pour Les derniers Jedi, John Williams constitue un alliage de pièces appartenant à la première trilogie (notamment L’Empire contre-attaque) et de morceaux originaux, dans lesquels plus que jamais se déploie sa technique et sa palette illustrative. Les contrastes d’atmosphères, de l’effusion lyrique à la grandeur épique, prouvent s’il en était besoin que l’orchestre, détenteur d’une "Force" qui vaut bien celle des Jedi, est l’une des "stars" du spectacle.
Présentation licensed by Disney Concerts in association with 20th Century Fox (2019), Lucasfilm Ltd and Warner/Chappell music
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